Quelles sont les relations interspecifiques ?


Parmi les individus, plusieurs types de relations peuvent s’établir. On parle de relations interspécifiques lorsque deux individus d’espèces différentes sont liés. Dans ce type de relations, deux différents cas s'observent. Premièrement, une espèce peut tirer profit de l'autre. Deuxièmement, tous les deux individus peuvent sortir bénéficiaires de ce lien. Voici les différents types de relations interspécifiques !

Le commensalisme

Le commensalisme est une relation dans laquelle seul un individu appelé commensal tire des bénéfices. L’autre espèce qualifiée d’hôte, bien que ne subissant aucun dommage, n’en retire aussi aucun avantage. Que le commensal soit présent ou absent, cela ne change rien à la vie de l’hôte.

Comme exemple, il y a la balane qui se fixe sur le dos des baleines ou des tortues marines sans leur nuire.

 

La compétition

La compétition est une relation entre deux individus ayant besoin des mêmes ressources. Il peut s’agir notamment de nourriture, d’eau, de territoire, etc. Parmi les deux espèces, l’une tirera profit des ressources disponibles dans le milieu.

La prédation

Qu’est-ce que la prédation ? C’est une relation dans laquelle une espèce appelée prédateur consomme une autre appelée la proie. Généralement, dans ce type de relation, on inclut les carnivores qui sont des prédateurs par excellence. En outre, on inclut les herbivores qui sont prédateurs sur des végétaux.

Le parasitisme

Le parasitisme ressemble plus à une relation de dépendance. En effet, dans cette relation, une espèce appelée parasite profite d’une autre espèce appelée l’hôte en lui étant nuisible.

Le parasite peut vivre à deux endroits. Il peut loger, soit à l’intérieur de son hôte (endoparasite) ou sur celui-ci (ectoparasite). Pendant son cycle biologique, le parasite vit et se reproduit sur un ou plusieurs hôtes.

Ici, le parasite ne tue pas son hôte. Sa survie en dépend. Toutefois, il peut l’affaiblir ou entraîner des maladies fatales. On peut citer l’exemple de la chenille qui se nourrit des feuilles d’un arbre. Elle est considérée comme un parasite parce qu’elle l’affaiblit.

Le mutualisme

Le mutualisme ressemble plus à une relation de coopération. Ici, deux espèces retirent un avantage pouvant être lié à la protection, au déplacement ou à l’alimentation. Il faut dire qu'à ce niveau, la relation n’est pas indispensable pour la survie des deux espèces.

Petite précision, le mutualisme ne concerne pas uniquement les espèces animales. La pollinisation des plantes par les abeilles est un exemple de mutualisme. En effet, les plantes offrent le nectar aux abeilles en « échange » de leurs services.

La symbiose

La symbiose est une relation dans laquelle aucune espèce ne peut survivre, à condition de s’associer. Comme exemple, on pense particulièrement aux microorganismes qui se trouvent à l’intérieur du système digestif d’animaux. Il y a également ceux qui permettent la digestion de la cellulose chez les ruminants.

L’inquilinisme

L’inquilinisme est une relation dans laquelle une espèce appelée inquilin se sert du corps d’une autre espèce appelée hôte, comme d’un abri. Si l’inquilinisme est bénéfique pour l’inquilin, il est neutre pour l’hôte. Comme exemple, on pense à la relation entre les poissons-clowns (l’inquilin) et certaines anémones de mer (son hôte).

En définitive, le commensalisme, la compétition, la prédation, le parasitisme, le mutualisme, la symbiose et l’inquilinisme sont les relations interspécifiques qui existent.